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L'Art des cordes

Le shibari est une forme de bondage qui n’a pas uniquement un caractère sexuel.

Cela implique d’attacher une personne et de l’entraver à l’aide des petites cordes de jute tout en créant des formes géométriques avec ces dernières.

Le Shibari est un art ancestral, qui désigne la manière d’attacher avec des cordes.

Appelé également Kinbaku ou bondage japonais, cette pratique intrigue ou excite, dérange ou fait peur… mais ne laisse pas indifférent.

Le shibari n’est pas uniquement l’apanage de la communauté BDSM.

Il s’agit avant tout d’un art noble qui possède des règles, qui dispose de techniques, et qui sollicite beaucoup d’attention à celui ou celle qui est attaché(e).

Comment pratique-t-on le Shibari ?

Le Shibari est un art martial avec des règles précises qu’il est préférable de connaître afin d’éviter tout accident.

Nous sommes tous un peu shibaristes : qui n’a jamais attaché les mains de son partenaire avec un bandeau de satin ou une ceinture pour quelques sensations supplémentaires sous la couette ?

 

Mais entre le jeu amoureux et la pratique concrète du bondage, il existe un ravin.

  1. Il ne faut évidemment jamais pratiquer ces techniques sous l’emprise de drogues ou d’alcool. Imaginez un instant un karatéka, sous alcool, faire une démonstration.

  2. Ensuite, il convient de connaître les points sensibles du corps humain comme les nerfs radial (bras) et huméral (jambe). Écraser l’un de ces nerfs peux provoquer une paralysie du membre, au mieux temporaire au pire définitive.

  3. Le nœud coulant est également proscrit, le Shibari n’utilisant que des nœuds de friction, c’est-à-dire un nœud qui ne bouge pas et ne glisse pas sur la corde. C’est pour cette raison qu’il convient d’utiliser uniquement des cordes en chanvre ou en jute qui seront à la fois souples et robustes, avec un fort pouvoir de friction tout en restant « douces » au contact de la peau. En utilisant une autre matière, cela pourrait causer des brûlures en glissant sur l’épiderme, notamment le nylon.

  4. Il est également obligatoire d’avoir à portée de main une paire de ciseaux suffisamment robuste afin de couper les cordes en cas d’urgence comme dans le cas où le modèle est pris d’une crise de panique ou perd connaissance.

  5. Les cordes seront d’une longueur de 6 à 8 mètres et de 4 à 6 mm de diamètre ; elles peuvent être amenées à marquer la peau, mais ne doivent jamais l’entamer.

  6. Enfin, et ce point est primordial avant toute séance : il convient de discuter avec le modèle qui sera attaché(e), connaître clairement les limites de son consentement, et bien sûr, ne pas pratiquer d’actes non désirés, notamment pas de relation sexuelle sans consentement, et pas de suspension sans consentement.

L’attacheur doit être en permanence vigilant sur l’état psychologique et de santé du modèle : Tout en pratiquant son art, l’attacheur se doit d’établir une connexion invisible avec le modèle pour lui apporter un maximum de sensations et lui permettre de lâcher prise.

 

Après une séance de Kinbaku, certains modèles ont besoin de temps pour revenir à la réalité et l’attacheur devra accompagner son partenaire avec beaucoup de douceur dans ces moments.

En conclusion, nous pourrions dire que le Kinbaku ou bondage japonais et une mise en avant du corps du modèle, et parfois une mise à nu des émotions de l’attaché et de l’attacheur.

Le Shibari est à la fois un art martial, une technique de massage, une forme de tantrisme ou de rite initiatique, voire hypnotique pour certains, et peut être également être sexuel ou érotique. Le shibari s’adresse à tous et ne s’apparente pas à une communauté définie et fermée. La pratique du  Shibari ne connait pas d’âge, pas de genre, pas de classe sociale et s’adresse à toutes les sexualités.

Info Line: 03 84 72 90 65

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