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ODBX Club

Prévention

Votre club Libertin mais tout en œuvre pour lutter contre les MST et IST, en effet des préservatifs son mis gratuitement à votre disposition dans tous l'établissement.

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La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l’utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée.

Prévenez les infections sexuellement transmissibles en vous protégeant

Voici quelques conseils importants pour vous protéger et protéger vos partenaires de façon efficace du VIH et des autres infections sexuellement transmissibles .

Le préservatif le moyen le plus efficace pour lutter contre les IST

Utilisez un préservatif lors de chaque rapport sexuel et avec chaque partenaire tant que vous n’avez pas la certitude qu’il n’est pas porteur d’une IST.

Deux situations au cours desquelles le préservatif ne protège pas complètement :

  • C'est la cas dans les infections à papillomavirus, d'où l'importance d'être vacciné(e).

  • De même au cours de la première infection (primo-infection) et des poussées d’herpès génital, le risque de transmission est majeur et le préservatif ne protège que des lésions situées sur le sexe. Si des lésions d’herpès sont présentes à proximité (sur la vulve, les cuisses, l'anus), le risque de contamination du partenaire est grand. Il est conseillé d'éviter les relations sexuelles, même protégées par un préservatif.

 

Prise en charge par l'Assurance Maladie du préservatif masculin : comment faire ?

Cette prise en charge qui a été mise en place pour prévenir les maladies sexuellement transmissibles concerne les femmes comme les hommes.

Vous avez plus de 26 ans

Deux marques de préservatifs masculins sont concernées par le remboursement par l'Assurance Maladie : « Eden » et « Sortez couverts ! » (la 1ère marque a été prise en charge fin 2018 et la 2e a été autorisée par un arrêté paru au Journal officiel du 19/2/2019). La délivrance s’effectue en officine de pharmacie sur présentation d’une prescription d’un médecin ou d’une sage-femme. Tous les autres préservatifs masculins ne sont pas pris en charge par l’Assurance Maladie.

Vous avez moins de 26 ans

Depuis le 1er janvier 2023, les préservatifs de marque « Eden » et « Sortez couverts ! » peuvent être pris en charge à 100 % par l’Assurance Maladie sans prescription médicale pour toute personne de moins de 26 ans, sans minimum d’âge.

Pour bénéficier de cette mesure et obtenir gratuitement la délivrance d'une boîte de préservatifs, il suffit de se rendre en pharmacie et de présenter sa carte Vitale ou une attestation de droits (téléchargeable sur le compte ameli) ou à défaut sa pièce d’identité.

Les titulaires de l’aide médicale d’État (AME) peuvent également en bénéficier, en présentant leur carte AME, de même que les ressortissants de l’Union européenne en présentant leur carte européenne d’assurance maladie.

Pour les personnes mineures, une simple déclaration sur l’honneur suffit à justifier son âge ou son statut d’assuré social (ou de bénéficiaire de l’AME). Toute personne mineure peut demander à garder le secret de la délivrance.

Se faire dépister des IST

Faites-vous dépister des IST de manière régulière si vous avez plusieurs partenaires et à chaque fois que vous souhaitez arrêter le préservatif avec un nouveau partenaire régulier.

Se faire soigner sans attendre en cas d'IST et protéger ses partenaires

Si vous pensez avoir une infection sexuellement transmissible, consultez sans attendre. 

Si vous êtes traité pour IST, prenez le traitement prescrit par votre médecin jusqu'au bout et prévenez votre ou vos partenaires(s) afin qu'il(s) ou qu'elle(s) puissent également se faire dépister et traiter le cas échéant.

Ne pas oublier la vaccination contre l'hépatite B et les infections à papillomavirus

La vaccination protège contre deux IST : l'hépatite B et l'infection à papillomavirus.

La vaccination contre l'hépatite B est obligatoire pour les nourrissons depuis le 1er janvier 2018 et recommandée pour ceux nés avant cette date. Elle est réalisée par une injection à 2 mois, 4 mois et 11 mois.

Un rattrapage de la vaccination contre l'hépatite B devrait être proposé à tout enfant ou adolescent âgé de moins de 16 ans qui n'aurait pas été vacciné antérieurement. On utilise alors soit le schéma classique à trois doses soit un schéma à deux doses en respectant un intervalle de six mois entre les deux doses.chez le nourrisson pour l'hépatite B ou entre 11 et 15 ans, si elle n'a pas été faite dans l'enfance.

Certaines personnes plus exposées que d'autres aux risques de transmission du VHB de l'hépatite B  doivent être également vaccinées.

Le vaccin contre les papillomavirus est recommandé pour toutes les jeunes filles et également tous les garçons âgés de 11 à 14 ans révolus. Le vaccin est d'autant plus efficace que les jeunes filles et les jeunes garçons n'ont pas encore été exposés au risque d'infection par le HPV. En rattrapage, le vaccin est recommandé pour les personnes des deux sexes de 15 à 19 ans révolus non encore vaccinées.

La vaccination contre les papillomavirus humains (HPV) permet de prévenir les infections par les virus les plus fréquents responsables de 70 à 90 % des cas de cancers du col de l'utérus.
Attention : la vaccination ne protège ni contre tous les cancers du col de l'utérus, ni contre toutes les lésions précancéreuses. Donc, même vaccinées, les jeunes femmes doivent se faire dépister en réalisant des frottis du col de l'utérus.


Pour les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH), la vaccination HPV est recommandée jusqu’à l’âge de 26 ans en prévention des lésions précancéreuses anales, des cancers anaux et des condylomes.

Maladies et infections sexuellement transmissibles

Les infections sexuellement transmissibles ou IST sont des infections dues à des bactéries, virus et parasites et transmises par voie sexuelle. Les IST ont des répercussions sur la santé. Il est essentiel de les prévenir et de les dépister.


Que sont les IST ou infections sexuellement transmissibles ?

Les infections sexuellement transmissibles (IST), autrefois appelées maladies sexuellement transmissibles (MST), sont des infections pouvant être transmises lors des relations sexuelles, avec ou sans pénétration. Il existe plus d'une trentaine d'IST.

Les IST ont des répercussions sur la santé, sur la vie sexuelle, sur la fertilité et fréquemment sur l'enfant à venir lorsqu'elles surviennent au cours de la grossesse.

Les IST sont provoquées par des agents infectieux. Il peut s'agir de virus, de bactéries ou de parasites.

Les IST les plus fréquentes sont :

    des maladies sexuellement transmissibles bactériennes : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et l'infection à mycoplasmes, qui, lorsqu'elles sont diagnostiquées, peuvent être guéries ;
    des maladies sexuellement transmissibles parasitaires comme la trichomonase traitée par des médicaments antiparasitaires ;
    et d'autres maladies virales : l’hépatite B, l’herpès génital, le VIH et le papillomavirus humain (VPH), difficiles ou impossibles à guérir, selon le type de virus.

 

Les infections sexuellement transmissibles se transmettent lors d’un rapport sexuel, vaginal, anal ou oral, avec ou sans pénétration.

L’utilisation systématique du préservatif externe ou du préservatif interne est le meilleur moyen de se protéger des IST. Toutefois, le préservatif peut être insuffisant pour éviter la transmission de certaines IST (herpès génital, infection à papillomavirus par exemple).

On peut être porteur d'une IST sans se sentir malade, sans présenter de symptômes et donc la transmettre sans s'en rendre compte. La seule façon de savoir si on est porteur d'une IST est le dépistage. Le nombre de tests de dépistage des IST a globalement baissé entre 2019 et 2020 et il est probable que la pandémie à SARS-CoV-2 explique cette baisse du recours au dépistage.

Un grand nombre d’IST, notamment la chlamydiose, la gonorrhée, l’hépatite B, l’infection à VIH et la syphilis, se transmettent aussi de la mère à l’enfant pendant la grossesse et à l’accouchement.

Variole du singe : transmission par contact rapproché sexuel ou non

Le virus Monkeypox, responsable de la variole du singe se transmet entre personnes essentiellement par un contact physique rapproché, notamment lors d’un rapport sexuel, mais aussi par le contact de la peau ou des muqueuses avec les boutons ou les croûtes.

C'est pourquoi, on ne considère pas la variole du singe comme une maladie à transmission exclusivement sexuelle.

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Prévenir les IST

Source : ameli.fr

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